19 février 2018
la robe est profonde, voire sombre, limpide.
Le nez est marqué, riche voire complexe, épicé (essentiellement poivrée mais pas uniquement), sur les fruits noirs, le cacao, des notes fumées, un soupçon de violette, un élevage encore présent mais déjà correctement intégré, un peu de foin. A noter que le Grenache (15%) n’a pas fait le voyage pour rien.
En bouche, l’assemblage montre ses avantages, notamment cette fois avec le Cabernet Sauvignon (8%) qui apporte sa touche à la structure du vin (n’oublions certes pas la Syrah, 71%). Apparemment droit, relativement gainé, ce vin offre une matière riche mais ainsi contrôlée. C’est corsé, mais la fin de bouche, longue, parvient à dégager une fraicheur revenant sur les épices révélées à l’olfaction (quelques herbes aromatiques sont également présentes).
Vin de repas, on lui offrira un compagnon viril (viande grillée) et on gagnera à le laisser en cave quelques temps. Il a une puissance rhonesque des meilleurs Côte du Rhône ; dans son genre c’est un sacré beau vin. Pour amateur, et indubitablement à essayer. Vous en prendrez une bouteille de plus pour l’offrir à un ami ; comme vous le verrez ci-dessous chaque bouteille est packagée. Ce complément, certes marketing, ne déplaira pas, d’autant plus que l’ensemble est très correctement tarifé pour peu que vous habitiez près du caviste Cash vin (19 euros) d’où provient la bouteille dégustée.
bouteille à garder quelques temps ou à carafer longuement, le lendemain le vin révélait quelques subtilités préalablement cachées.
Étiquettes : 2015, Boekenhoutskloof (Afrique du Sud), The Chocolate Block
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