13 septembre 2013
Cette dégustation a été faite en fin d’une journée rare, combinant simplicité et exception. Bref, un moment de bonheur.
La robe de ce Château Valandraud 2009 est plutôt sombre. Le premier nez dévoile des arômes essentiellement fruités avec un potentiel de complexité (le vin est jeune) difficile à exprimer tant le plaisir est immédiat et que l’esprit peine à s’en distancier. Ce qu’il faut lire ici, c’est une incapacité à raisonner, car enivré par une invitation spontanée à la gourmandise (laissons faire, profitons).
Si le premier nez promet déjà un beau moment, le second renchérit, la bouche confirme. Cette dernière parvient à combiner subtilement une matière présente mais délicate, dense mais calibrée par une structure équilibrée ; ce vin, long en bouche, est d’une harmonie renversante. Aucune lourdeur malgré cette matière et, pour la première fois pour un rouge, j’utiliserai le mot « aérien » pour un vin combinant gourmandise et élégance. Que c’est bon ! Le grain est fin, l’élevage déjà intégré achève une opération séduction irrésistible. Quelle leçon ! Je craque, complètement charmé.
Excellent vin ! Superbe.
PS : juste une évocation du vin qui a suivi, un liquoreux de Hongrie, Eszencia 2000, un vin rare, un nectar, épais, étonnamment à environ 5 degrés d’alcool. Mon épouse a adoré et mon copain Gérard, amateur dans ce domaine (entre autres …) s’en est délecté. Moi, après le Valandraud 2009 et ce vin, je me questionne sur quand je pourrai à nouveau connaître cela. Peu importe, jalousez-moi cette journée, que je vous souhaite. Certains hôtes sont vraiment doués pour combler nos désirs d’amateurs. La nuit sera belle, demain nostalgique…
Étiquettes : 2009, andraud, dégustation, Grand Cru, Saint-Emilion, thunevin, valandraud, vin
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